Garou à Scène sur Sambre: "On va s'éclater comme des barges !"
"Vive les barjos !" rigole le chanteur québécois, visiblement ravi de commencer sa mini-tournée (Pologne, Liban, France, Suisse) par la Belgique et le festival Scène sur Sambre. "Je ai été barge tout l'été donc c'est bien de recommencer le boulot par quelque chose de barge ! sourit -il. Ce sera vraiment dans l'esprit retrouvailles avec mes musicos, mon équipe et surtout le public. S'amuser en cette fin d'été pour faire une rentrée souriante !"
Garou a donc bien l'intention de se dégourdir les jambes dans le plat pays. "Votre public est le plus vivant et le plus participatif, on va s'éclater comme des barges en Belgique !" Et plus précisément, dans le cadre bucolique de l'abbaye d'Aulne où se déroule la 4e édition du festival dont la particularité est d'avoir sa scène
sur la Sambre. 15.000 barges sont attendus ce week-end entre un vendredi de pur rock belge ( Girls in Hawaii, Arsenal, Kid Noize), un samedi - sold out - plus familial (Magic System, Suarez, Noa Moon) et un dimanche frenchie avec Antoine Chance, Joyce Jonathan et en exclusivité chez nous, Garou. Lequel s'était retiré toutes les vacances, au Québec, dans son studio au bord du lac pour se ressourcer.
"J'ai un peu le blues que cela s'arrête, admet - le pourtant toujours positif - Garou. Mais je me sens à nouveau plein d'énergie donc j'ai envie de témoigner tout ça au public." Serein, le juré de The Voice et The Voice Kids (à suivre dans le Télé DH) n'aurait-il plus peur de rien aujourd'hui ? "Exact, je suis motivé comme jamais, confirme-t-il. L'expérience, ça aide aussi, on sent moins cette peur. Je n'ai jamais été quelqu'un de très peureux à la base mais bien spontané dans mes démarches, même si on m'a souvent considéré comme un produit un peu pop. Or, viscéralement, tout ce que j'ai fait a toujours été authentique. Je me plais dans ce que je fais, tant que je le fais dans les bonnes intentions. Et que cela marche ou pas."
Pour preuve, son dernier album (Au milieu de ma vie) qui sonne comme une sorte de bilan, intemporel mais très personnel, de sa vie. "Je me suis servi de cet album pour faire ma crise de la quarantaine, avoue le chanteur de 42 ans, qui s'est entouré de Goldman, Cabrel, Obispo, De Palmas ou encore ses vieux complices de Notre-Dame de Paris (Cocciante et Plamondon) pour l'occasion. Ce disque m'a permis de faire mes réflexions, sur mon passé et mon futur." Et quand Garou regarde dans le rétroviseur, il ne craint pas d'admettre ses erreurs. "Je vois plein de conneries, confesse-t-il. Après, je me vois sourire à ces conneries puis j'appuie sur l'accélérateur avant d'embrasser de nouvelles conneries (sourires)." Mais comme il le dit si bien, "il ne faut pas faire des rétrospectives de regrets sinon c'est trop douloureux.
Faut savoir profiter des erreurs qu'on a faites et en rigoler. J'ai toujours été trop intense dans ce que je faisais, aucune demi-mesure, avec beaucoup d'excès en tous genres. Ma philosophie est que la réponse n'est jamais dans le noir ni le blanc mais bien dans le parfait gris. Et pour connaître ce parfait gris, il faut connaître le total blanc et le total noir. Donc j'ai tendance à toujours pousser des deux côtés pour savoir ce qu'est le parfait milieu."
Bonsoir
RépondreSupprimerJe passe te souhaiter
Une bonne soirée;
Pour moi c'est télé devant la Star Academy
Passe une bonne nuit
Bisous de ton amie Manue